Le grand quai - Port de Burgane

Même en ce jour triste, celui de la mort de son paternel, Clyde ne voyait aucune différence avec les autres levers de soleils. Ils étaient tous aussi beaux les uns que les autres, sans aucune distinction avec le malheur des simples mortels. Aujourd'hui, cette grande source lumineuse se cachait timidement derrière quelques nuages, leur donnant une teinte violette et orangé à certains endroits du ciel. C'était simplement magnifique. Sur son lit de mort, Frederik Wingates fit de son unique fils, Clyde, son héritier. Le jeune homme l'accepta au début et se fit à l'idée d'être un marchand de menuiserie mondaine...

Cela ne durera que quelques minutes. Clyde se résigna et quitta le manoir familial avec ses bagages et tout le matériel de cuisine, très tôt le matin. Il emporta avec lui des vêtements bourgeois, mais laissa de côté tout le reste. Clyde s'était décidé à voguer sur la mer, cette grande terre bleue où il n'avait jamais exploré. Comme à l'habitude, Klauss, son corbeau, s'était niché sur son épaule droite. Au moins, il y avait quelqu'un qui était de son côté.

En quittant donc sa maison qui l'avait vu grandir, Clyde se dirigea vers le port de Burgane pour trouver du travail en haute mers.

Il doit bien y avoir un équipage qui meurt de faim, ou qu'ils ont tout simplement envie de plats plus ragoutant.

''Qu'est-ce que tu en pense Klauss?'' dit le jeune homme, discretement pour ne pas trop attirer l'attention sur lui, malgré tout les bagages.

''Ton choix est le mien, Clyde'' chuchota le corbeau.

Un sourire doux se dessina sur le visage du jeune homme qui allait bientôt devenir un cuisinier en haute mers. Klauss le rassurait et lui donnait de la confiance en soi, peut importe ce qu'il disait. Ce qui poussa vraiment Clyde à sortir de son nid familial ce n'était pas l'envi de cuisiner, mais celle de partir à l'aventure.

Clyde Wingates s'arrêta donc dans une petite taverne en face du port de Burgane, puis alla s'assoir au contoir. Il demenda des informations sur les navires marchands. Ayant été un enfant de marchands, Clyde sentait qu'il ne pouvait pas rejoindre aucun autre type de navire. Après quelques heures à discuter et à ramasser des informations, un homme lui parla de l'Écume Verte, le plus rapide de tous les navires. Excité de rejoindre l'équipage de ce Samuel Cortèse, Clyde quitta le petit restaurant rapidement, ramassant toutes ses affaires. Ayant chercher le navire partout, il décida de l'attendre, au port. Il appris que le bateau en question était supposé faire escale ici, au port de Burgane.

''Notre nouvelle vie va commencer ici'' cria-t-il.

Sitôt arrivé à bon port, William sembla un brin soulagé pendant un petit instant d'avoir réussi son voyage maritime pour échapper à ses créanciers ayant un regard de dédain concernat la vie de ceux qui leur devait des pièces au jeu.

Je ne suis pas encore tiré d'affaire. Je dois être en constant mouvement dorénavant, me tenir tranquille et surtout ne pas me faire plus d'ennemis qu'il m'en faut maintenant, une bande de pirates sanguinaires voulant ma tête, c'est bien assez.

Se trouvant déjà au port et ne voulant pas se rendre ni dans une taverne ni dans aucune établissement offrant la possibilité du jeu, William attendis au port afin de voir le navire réputé comme étant le plus rapide de toutes les étendues mouillées, ce qui lui était dit par un des marins du navire marchand lui ayant fait le voyage en échange de quelques piècettes.

Si ce navire est aussi rapide que ce marin ivre comme une botte a dit, je serais en sécurité sur l'Écume Verte.

Connaissant seulement le rafiot de réputation, William décida d'attendre avec ses sacs dans le port, tout en restant en mouvement d'un bout à l'autre du port, tentant de se créer sois-même un petit sentiment de sécurité.

Klauss, le corbeau de Clyde s'envolle alors de l'épaule de son maître pour aller vollé un peu plus loin. Il décrit alors quelques cerle au dessu de quelques marchand puis fonce en piqué vers un jeune homme (William) avant de se redresser rapidement sans lui toucher.
Après se petit numéro de voltige, l'oiseau viens se reposer sur l'épaule de son maître.

«Il est douteux, Clyde... méfis-toi des gens qui son nerveux... qui ont peur...» soufla-t-il à son maître.