Cabine du Capitaine Samuel

(De Seymour vers Burgane: 1 semaine et demi environ. Premier jour.)

Samuel entra dans sa cabine pour y prendre un moment de repos... Il appréciait bien Frank et espérait pour lui qu'il réussise ce qu'il entamait.

Une carrière dans la garde de Burgane... Il dois vraiment avoir quelque choses d'important à retrouve pour se rendre là...

Il soupira un moment en prenant place dans sa chaise qui glissait doucement de droite à gauche sur le plancher, au rythme des vagues. Un fois en place, la chaise ne bougant plus, Sauel en profita pour dénuder son bras qui avait chaud.

Si je le laisse emballer 2 semaines, les algues vont pousser plus vite...
pensa t-il en retirant le bandage, découvrant ainsi son brait droit sur lequel poussait des algues, des coraux et d'autre plantes aquatiques. Par endroit, il y avait des coupures, des brulures aussi. Des tentative de se débarasser de la peste...

Tentatives futiles...

Samuel se pencha alors vers les cartes devant lui pour voir ou les courrant le mènerait pour ses prochain voyage marchand. Soudain, il toussa un peu dans sa main d'une toux violente. Il cracha quelques chiqué verdâtre qui lui rapellère que son temps était compté...

Ou es t-elle...
Une autre pensé désagréable. Sa sirène, morte? Il brassa la tête et continua de se concentré sur les cartes et les paperasses sur son bureau, dans sa cabine remplie d'objets d'ailleurs, récoltés durant ses nombreux voyages... Samuel s'affèra longemps à ses cartes en buvant le rhum qu'il trouvait pour "tué le mal" à l'intérieur de ses bronches. Après des heures, il tomba saoul Most, endormi, le visage plaqué contre son bureau.

Le matin suivant, Samuel s'éveilla avec une petite guele de bois qu'il fixa d'un verre de plus. Ensuite, il avala une pomme et sortit de la cabine en la tenant entre ses dents...

*pont*

(De Seymour vers Burgane: 1 semaine et demi environ. Deuxième jour.)

(De Seymour à Burgane. Voyage d'une semaine et demi: nuit du 5eme jour.)

Samuel entra dans sa cabine pour y ranger les cartes qui trainnait un peu partout dans son gros coffre qui lui servait de malle personnel.

C'est un peu le bordel ici, mais dans quelques instant, ça sera bien plus confortable que la calle des marins pour dame Lys...

Samuel rangea aussi quelques objets un peu douteux tel que des armes décorés qu'il avait reçu en cadeau. On ne sais jamais ce qui pourrais mal paraitre! pensa t-il en rangeant une dague qui "criait" pirate!

Bon!
soupira t-il entre ses dents.

Il avança vers sa couche pour inspecter les drap: il ne voulais surtout pas y laisser des traces de corail ou de quoi que ce soit qui pourrait appeuré la jeune femme... Une fois le lit arranger, Samuel s'assura que la fenêtre de sa cabine donnat sur le hamac de Tashi étais bien fermé.

Je dois l'avertir de ne pas passer par ma cabine!

Puis il jetta un dernier regard sur la cabine qui, malgré sa table vide, étais tout de même emcombré de décoration et de petit trésors d'ici et là d'Oaesis... Samuel soupira un peu: Ça devra faire l'affaire pensa t-il en quittan les lieux, son sabre toujours à sa taille (Depuis le départ vers l'île).

*pont*

Lys referma les portes de la cabines du capitaine derrière elle avant de relâcher un long soupir qu'elle ne savait pas qu'elle retenait. Cachée par le battant de bois massif, sa tête vint s'appuyer contre celui-ci. Quelques larmes silencieuses s'échappèrent de ses paupières closes. Un étrange mélange de tristesse et d'euphorie les faisaient jaillir ainsi: elle était enfin sauvée, à bord d'un navire qui la ramènerait à Burgane, mais chaque jour de voyage l'éloignerait de l'épave de l'Espadon et de la tombe marine de Philippe. Son corps ne serait jamais transporter au-delà des Récifs des Morts. Son âme ne connaitrait surement pas la paix, et l'adolescente avait été impuissante pour empêcher ce funeste destin. Le double poids de ses émotions firent fléchir ses genoux et elle s'écroula contre la porte de la cabine du capitaine.

Plus jamais... se jura-t-elle doucement. Plus jamais elle ne devrait être un témoin impuissant. Le poids du sabre de Philippe à sa ceinture, les pantalons d'homme qui lui donnaient tellement plus de liberté, le pistolet chargé attendant son heure, tout ce qui lui restait semblait lui indiquer qu'il lui faudrait changer. La jeune adolescente dont l'innocence était morte le même jour que son fiancé devrait mourir aussi pour devenir quelqu'un d'autre, capable de rétribution et de vengeance. Mais je ne peux le faire seule, réfléchit-elle plus froidement, il me faudra des gens prêts à me suivre.

Après quelques minutes écroulée derrière la porte, la pucelle finit par se ressaisir. Elle s'accrocherait à sa haine, à sa vengeance pour avancer. Elle ne serait pas une jeune fille éplorée et sans recours. Il y a déjà assez de femmes soumises en ce monde, je n'en ferai pas une de mon épouse, disait Philippe. Même si elle ne pouvait plus espérer être son épouse, elle ne serait ni soumise, ni faible.

Se retournant vers ce qui serait vraisemblablement ses appartements pour la durée du voyage, Lys fit l'inventaire rapide de la petite pièce. Le petit lit semblait le plus intéressant, mais elle avait toujours à l'esprit le membre rongé de corail du capitaine. Comment savoir s'il était sain de dormir dans le même lit que cet homme, même seule? Elle inspecta les couvertures, les draps, la taie d'oreiller, elle passa même la bourre au peigne fin pour s'assurer qu'elle ni trouverait pas la moindre trace verte. Une fois ses peurs apaisées, elle ouvrit sa malle et en sortit son contenu pour en faire l'inventaire.

(Je me permets le double-post pour la nuit)

Le lendemain, Lys se réveilla d'un sommeil aussi léger qu'agité. Elle avait cru que son sauvetage atténuerait ses cauchemars maintenant qu'elle pouvait raisonnablement se convaincre qu'elle allait survivre à cette épreuve. Il n'en était rien: pis encore, au souvenir douloureux de la nuit de la mort de Philippe venaient maintenant s'ajouter de troublants rêves de vengeance où Lys elle-même faisait preuve d'une cruauté bien pire que celle de cette misandre dépravée qui avait mis un terme à la vie de son fiancé. Plusieurs fois dans la nuit, elle s'était réveillée, le coeur retourné par une boucherie onirique dont elle était l'auteure. Ce sommeil intermittent n'avait d'ailleurs été qu'un seul de ses désagréments: le son d'une voix humaine lorsqu'un marin parlait la faisait sursauter tant elle s'était habituée au silence de son ile solitaire, et à chaque grincement de la coque, elle imaginait le navire en train de couler et qu'il lui faudrait de nouveau nager pour trouver un refuge.

Le soleil et la cloche annonçant le nouveau quart des marins sur le pont la trouvèrent donc déjà à moitié éveillée. Avec peine, elle sortit de la couche qui lui avait été prêtée et se dirigea vers la table sur laquelle se trouvait ses trésors repêchés. Un coup d'oeil dans un miroir lui apprit qu'elle avait un air horrible, avec ses cheveux en bataille et sa peau maculée de sable et boue. Après un moment d'hésitation, elle poussa la table contre la porte de la cabine pour ne pas être dérangée. Elle entreprit ensuite de se dévêtir, chacun des vêtements raidit par l'eau salé semblant se décoller de son corps comme une deuxième peau dont elle ne voudrait plus. Une fois en sous-vêtements, elle prit la brosse à cheveux qu'elle avait repêchée la veille et le chiffon le plus propre qu'elle put trouver, trempa ce dernier dans le baril d'eau douce du capitaine, puis alla s'asseoir devant un petit miroir pour faire un brin de toilette. Dire que si ce n'était de cette traine-potence décérébrée, je serais surement dans une maison riche avec une servante pour faire tout ça à ma place. Son propre humour ne la fit même pas sourire.

*Toc Toc Toc*

- Excusez-moi, mademoiselle Lys? Êtes-vous réveillée? Puis-je entrer quelques instant?

D'une voie couverte par la porte fermée.

Les coups frappés délicatement à la porte de la cabine firent sursauter la pucelle, et au son de la voix de l'étrange marin boiteux elle se hâta de reprendre ses vêtements. "Je suis réveillé, mais je vous interdis d'entrer tout de suite!" cria-t-elle à travers la porte. Enfilant chemisier, débardeur, pantalons et bottes, elle regretta d'avoir à revêtir de nouveau ces habits sales qui lui rappelaient constamment le naufrage de l'Espadon. De l'autre côté de la porte, Frank pouvait aisément discerner le bruit de ses pas pressés et de ses trébuchements alors qu'elle essayait d'enfiler trop vite des vêtements qui n'avaient pas été taillés pour une femme. Puis ce fut le son caractéristique du bois glissant sur du bois d'une table se faisant déplacer. "Vous pouvez entrer maintenant."

Se détournant de la porte, elle alla chercher le sabre de Philippe et sa lorgnette et s'apprêta à passer tous deux à sa ceinture.

Un petit sourire en coin et l'oreille tendue pour mieux discerner les bruit dans la cabine, Frank attendais la réponse de la fille.

Malgré tout elle est quand même énergique cette petite dame.

Il se l'imaginait prise sur le fait dans une posture peu présentable et trébuchant partout dans la pièce essayant d'enfiler quatre pièces de vêtement à la fois sans y parvenir. Lorsque la réponse fut entendue, il ouvra la porte.

- Bon matin madame Lys, j'espère que vous avez passer une bonne nuit! Le capitaine fais signe que le déjeuner est prêt.

Terminant d'ajuster le ceinturon et d'en enrouler le bout trop long pour qu'il ne pende pas, elle attrape le tricorne de son défunt fiancé avant de se retourner vers Frank. Elle se souvenait encore de ses manières et de son ivresse de la veille, aussi peinait-elle encore à le voir sous le même jour que les autres membres de l'équipage qui appréciaient sa compagnie.

"Merci monsieur Laroche," commença-t-elle sur un ton trop poli pour la situation. "Faites savoir au capitaine que je me joindrai à vous pour le déjeuner dans un instant." Elle ajusta le chapeau de feutre légèrement ramolli sur sa tête, un des seuls articles de vêtement qui semblaient convenir à sa taille si ce n'était que la bande de cuir à l'intérieur avait rétréci après son séjour dans l'eau. Elle jeta un dernier coup d'oeil à la panoplie d'objets hétéroclites trainant sur la table et opta de ne pas les ranger tout de suite, elle voudrait les étudier et les cataloguer plus tard.

Se tournant vers le boiteux, l'adolescente lui offrit un sourire pâle, faible imitation des sourires radieux de jeune fille qui aurait dû orner ses lèvres. "Finalement, je vais vous suivre immédiatement"

-D'accord alors suivez-moi je vais vous conduire à la table!.

Et il conduisit Lys à la Table pour le déjeuner.